Médias
Un principe important pour nous : une communication continue et franche avec les médias. C’est pourquoi nous donnons régulièrement des informations à propos de nouveautés et d’événements importants sous forme de communiqués, de prises de position ou de conférences.
Coordination dans le domaine des médias
Notre Chargée de Communication, Alexia Hungerbühler, se tient très volontiers à votre disposition pour la coordination dans le domaine des médias, soit au numéro de tél. 041 367 21 28 resp. 079 377 38 53, soit à l'adresse a.hungerbuehler@fsfp.org.
Communiqués de presse
2024
Communiqué de presse
Prise de position sur le rapport d'enquête au sein de la police cantonale de Bâle-Ville
C'est avec une grande consternation que la FSFP a suivi les articles de presse concernant le rapport d'enquête sur les incidents survenus au sein de la police cantonale de Bâle-Ville. Les accusations sont graves et concernent le racisme structurel, les agressions sexuelles et la discrimination.
La FSFP condamne fermement le sexisme, le racisme et toute forme de discrimination et exige de la direction de la police ainsi que des responsables politiques une explication transparente, rapide et complète. Les collaboratrices et collaborateurs, indépendamment de leur rang et de leur position, qui traitent leurs collègues de la sorte n'ont pas leur place dans un corps de police. De tels actes doivent être dénoncés.
La FSFP est consciente que de nombreuses discussions et du temps sont nécessaires pour que les faits soient clarifiés de manière professionnelle. Il faut également beaucoup d'énergie pour un changement culturel positif. La FSFP souhaite beaucoup de force et de courage aux employés du corps de police de Bâle-Ville, en particulier aux personnes victimes des comportements susmentionnés. Le corps de police est déjà fortement mis à contribution et se bat depuis des mois avec un sous-effectif évident. Les conditions de travail et la rémunération doivent en particulier être améliorés pour garantir l'attractivité du travail auprès de la police cantonale de Bâle-ville. De tels incidents constituent un défi supplémentaire.
Communiqué de presse
97e Assemblée des délégués de la FSFP à Crans-Montana
Sujet de la journée thématique : Manque de personnel, plan de renonciation ?
FSFP - Les 13 et 14 juin 2024, quelque 220 policiers et policières de toute la Suisse se sont réunis pour la 97e Assemblée des délégués de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP. A cette occasion, l'ancien vice-président Emmanuel Fivaz a été élu nouveau président. Le policier neuchâtelois connaît parfaitement les rouages de la FSFP, puisqu'il y est actif depuis quatorze ans déjà, en tant que membre du Comité central puis comme vice-président de la Fédération. La FSFP se réjouit de l'élection d'Emmanuel Fivaz et de la future collaboration avec lui.
La FSFP a salué l'engagement de la présidente sortante Johanna Bundi Ryser, qui a atteint la limite statutaire de la durée de la fonction présidentielle fixée à 8 ans, ainsi que le membre sortant du Bureau exécutif Sébastien Gerber. Au cours de leurs mandats, ils ont fait beaucoup pour le bien-être des policières et policiers suisses et se sont engagés pour de bonnes conditions de travail.
Christophe Chobaz de l'Association des Fonctionnaires de Police de la Riviera Vaudoise AFPRV et Andreas Ortlieb de l'Association du personnel de la police de Bâle-Campagne ont été élus au Bureau Exécutif. Le nouveau vice-président est Gerhard Schaub de l'association des polices communales du canton de Zurich, déjà membre du Bureau Exécutif.
Lors de la journée thématique du 14 juin 2024, la Fédération a eu le plaisir d'accueillir quatre intervenants sur le thème « Manque de personnel, plan de renonciation ? »
Le manque de personnel dans les corps de police suisses est un point chaud depuis de nombreux mois. Des policiers et policières quittent leur employeur. Ils sont frustrés, épuisés ou reçoivent une meilleure offre. Le secteur privé les attire avec des salaires plus élevés, des horaires de travail réguliers et des tâches à responsabilité. Il est de plus en plus difficile de trouver le nombre nécessaire d'aspirants pour les écoles de police ou, dans le pire des cas, le nombre d'aspirants est réduit en raison de mauvaises décisions politiques. Dans certains cantons, les campagnes de recrutement des corps de police se sont adaptées aux temps, mais elles n'aboutissent que rarement au résultat escompté.
Le fait que les politiques confient toujours plus de tâches à la police, sans tenir compte du manque de personnel ne fait qu’aggraver la situation.
Au printemps 2023, la FSFP a mené une enquête auprès de ses plus de 27 000 membres sur l'attractivité du métier de la police.
→ Selon 87,2% des personnes interrogées, leur corps a un problème de recrutement.
→ 75,4% des participants avaient noté jusqu'à 100 heures supplémentaires fin 2022.
Le manque aigu de personnel, la charge supplémentaire imposée par la politique et la pression des économies sur les budgets du personnel obligent la FSFP à envisager une planification de renoncement.
Les intervenants suivants ont débattu de ce thème :
- Karin Kayser-Frutschi, Conseillère d’État du canton de Nidwald, Direction de la justice et de la sécurité
- Armin Berchtold, Président AESS
- Christian Varone, Commandant de la Police cantonale valaisanne
- Emmanuel Fivaz, Président FSFP
Extraits des déclarations des intervenants
Karin Kayser-Frutschi
À une époque où la charge de travail de la police ne cesse d’augmenter, les forces de sécurité sont confrontées à un défi préoccupant : une montagne de tâches de plus en plus importante, associée à un manque de personnel. Dans ce contexte, une question pressante se pose : ce manque de personnel au sein des forces de police conduit-il à devoir renoncer à certaines tâches ?
Armin Berchtold
Les foyers de crise dans le monde sont malheureusement de plus en plus nombreux. La Suisse n’est évidemment pas épargnée par cette situation d’insécurité, comme en témoigne notamment l’augmentation du nombre de demandeurs d’asile. Mais outre cet effet de l’extérieur, un changement de société est également perceptible en Suisse.
Christian Varone
Comme vous le savez, l’usage de la force publique et le maintien de l’ordre par la police constituent le socle sécuritaire de base de toute démocratie. Ils sont les garants d’un état de droit. Cet idéal est cependant confronté aujourd’hui à une réalité hautement problématique, soit des budgets pour les forces de l’ordre en nette diminution et également une difficulté majeure pour ces dernières à recruter.
Emmanuel Fivaz
Personne ne peut contester qu’au sein des corps de police, à quelques exceptions près, il y a un manque de personnel. Les engagements de maintien de l’ordre qui se multiplient, la paperasse qui ne diminue pas, les heures supplémentaires qui s’additionnent. Tout cela finit par créer un cercle vicieux épuisant et décourageant pour les policières et policiers.
Nombre de participants : environ 220
Groupe cible : policières et policiers, membres des organes de la Fédération
suisse des fonctionnaires de police FSFP, femmes et hommes politiques cantonaux et nationaux, mais aussi tous les particuliers intéressés par le sujet ou la politique en général (journée thématique).
Communiqué de presse
FSFP - Lors du match de football du samedi 6 avril 2024, opposant le Servette FC (SFC) et le Football Club Zurich (FCZ), de très violents affrontements ont eu lieu à Genève avant et après le match, au cours desquels des policiers ont été gravement agressés. La FSFP condamne fermement ces agressions. La FSFP s'étonne également que ni le FCZ ni la SFL ne condamnent ces dernières violences. Le Servette FC regrette certes les incidents, mais ne les condamne pas.
Ces dernières semaines, les débordements après les matchs de football se sont multipliés. La FSFP demande à ce qu'en enfin la SFL assume ses responsabilités et mette en œuvre toutes les mesures possibles. Les sanctions doivent être appliquées. Avec le modèle en cascade, il existe des possibilités qui doivent maintenant être appliquées de manière conséquente. Il faut des mesures concrètes contre la violence des supporters, contre la violence croissante lors des matches de football et aussi contre les dommages à la propriété et les infractions à la loi sur les explosifs, afin que ces délits puissent être endigués.
Les clubs et la SFL discutent depuis des mois sans résultat, il est temps d'agir. Il ne faut pas détourner le regard uniquement pour garder ses propres supporters de bonne humeur. Ni les spectateurs pacifiques, ni les forces de sécurité, ni les policières et policiers ne doivent être blessés pendant les matches de football et subir de quelconques violences.
Communiqué de presse
FSFP - Loyers, primes des caisses-maladie, denrées alimentaires : tout est plus cher. Mais les rentes ne suivent pas. Or quiconque a travaillé toute sa vie et cotisé à la prévoyance vieillesse mérite une rente décente. C’est pourquoi l’heure est venue d’introduire une 13e rente AVS. Elle améliorera la situation des retraité-e-s actuels et futurs.
Les hausses de prix frappent de plein fouet les retraité-e-s qui ont des rentes modestes, parmi lesquels on trouve de très nombreuses femmes. Pour elles, une 13e rente AVS est particulièrement importante, car l’AVS est la seule forme de prévoyance à laquelle tout le monde a droit. Et seule l’AVS reconnaît le travail
d’assistance non rémunéré fourni principalement par les femmes. Pour les couples mariés, dont la rente est plafonnée, et pour les parents qui ont élevé des enfants, la 13e rente apporte une amélioration concrète, rapide et bienvenue.
Le Bureau Exécutif de la FSFP a décidé à l'unanimité de soutenir cette initiative importante pour la protection de nos retraités.
Parallèlement, la FSFP s'oppose fermement à l'initiative des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisse qui demandent une augmentation de l'âge de la retraite à 66 ans pour les deux sexes et, par conséquent, une adaptation de l'âge de la retraite à l'espérance de vie. Les policières et les policiers exercent un métier très exigeant qui les met souvent dans les pires situations. La FSFP s'engage déjà pour la possibilité d'une retraite facilitée qui tienne compte des difficultés du métier. Cette initiative favorise tout le contraire et ne doit en aucun cas être soutenue.
2023
Communiqué de presse
FSFP – En raison du fait qu'il y a à la fois un manque de personnel dans la police et une augmentation de la violence contre les policières et policiers lors des matchs de football, la FSFP salue les sanctions conséquentes prises en Suisse romande. Concrètement, un groupe de travail des autorités chargées de délivrer les autorisations, composé entre autres de représentants des cantons, des villes, des forces de police, de la Swiss Football League (SFL) et des clubs, est enfin intervenu et a mis au point un système en cascade. Ce système prévoit soit la fermeture de certaines tribunes, soit même la fermeture de tout le stade au public.
La FSFP regrette, tout comme le groupe de travail, que les supporters de football qui assistent à un match avec des intentions pacifiques soient ainsi pénalisés. Cependant, la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police salue le fait que des mesures soient enfin prises et que les sanctions soient appliquées de manière conséquente. La protection des policières et policiers suisses est une priorité pour la FSFP. Le manque important de personnel dans les corps de police se fait particulièrement sentir lors des interventions lors d'événements sportifs. Pendant trop longtemps, les responsabilités ont été repoussées d'un côté à l'autre ; quelqu'un a enfin le courage de sévir.
La FSFP appelle le reste de la classe politique et les clubs de football à se joindre aux mesures prises en Suisse romande et à les mettre en œuvre.
Communiqué de presse
FSFP - La Suisse manque de milliers de policiers et policières. Ce problème hante la FSFP et les corps de police depuis longtemps. Malgré les efforts faits, il n'est facile pour personne de combler les lacunes. Chaque région, qu'elle soit cantonale ou communale, connaît ses problèmes et doit gérer ses ressources au mieux. Mais en général, le constat est le même : il est difficile de recruter le personnel nécessaire, y compris pour remplacer les départs.
Il y a donc de nombreuses questions en suspens: comment rendre cette belle et intéressante profession plus attrayante ? Quels sont les aspects à privilégier en matière de rémunération, de retraite, de temps de travail et autres ? Toutes les tâches effectuées par le policier font-elles partie de son champ d'action ? Le profil professionnel du policier correspond-il aux tâches et aux compétences qui sont exécutées? Les conditions de recrutement sont-elles encore adaptées à notre époque? Que fait-on pour nous rapprocher de la jeune génération ?
Le 7 novembre, les personnes citées ci-dessous ont passé en revue la problématique de leur point de vue
La commandante Sylvie Bula a parlé des défis auxquels la police cantonale vaudoise est confrontée pour recruter du personnel et le garder. Elle a également expliqué sa vision de l'avenir de la police vaudoise.
Le nouveau conseiller national bernois, Reto Nause, est convaincu que ses collègues politiques doivent se ranger derrière la police. Il a reconnu qu'avec la configuration actuelle, les forces de police atteignent leurs limites et que cela se ressent jusqu'à la base.
Selon Nadine Vögeli, il faudrait allouer plus de ressources pour que la prévention soit à nouveau possible. Car la prévention permet d'économiser de l'argent à moyen et à long terme. Ces ressources doivent être allouées à long terme, car le recrutement prend du temps.
La cofondatrice de Zeam, Yaël Meier, a montré dans son exposé les thèmes qui préoccupent la génération Z et a donné quelques conseils sur la manière dont les corps de police devraient se présenter à leur génération. Elle a cité comme exemples positifs la police cantonale d'Argovie, la police municipale de Winterthour et la police cantonale de Bâle-Ville. Avec leur présence sur les médias sociaux, ils sont sur la bonne voie.
Le vice-président de la FSFP, Emmanuel Fivaz, a présenté les principaux résultats du sondage de la FSFP sur l'attractivité du métier de la police. L'enquête a été remplie par environ 7600 membres de la FSFP, c'est-à-dire les policières et policiers suisses. Les principaux problèmes qui se sont dégagés sont la thématique des bas salaires, le manque d'estime au sein du corps de police, le manque d'estime de l'extérieur envers la police et le difficile équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Le simple fait que le taux de réponse ait été aussi élevé montre que le sujet préoccupe et intéresse beaucoup le monde de la police.
Intervenant(e)s
- Sylvie Bula, Commandante de la police cantonale vaudoise
- Yaël Meier, Co-fondatrice Zeam
- Reto Nause, Conseiller national, Directeur de la sécurité, de l’environnement et de l’énergie de la ville de Berne
- Nadine Vögeli, Présidente de l'association de la police cantonale de Soleure et députée au Grand Conseil de Soleure
- Le vice-président de la FSFP, Emmanuel Fivaz, présentait les résultats du sondage de la FSFP sur l'attractivité du métier de policier. Environ 7600 membres ont participé à l’enquête.
Nombre de participants : environ 160
Groupe cible: policières et policiers, membres des organes de la Fédération suisse des fonctionnaires de police FSFP, femmes et hommes politiques cantonaux et nationaux, mais aussi tous les particuliers intéressés par le sujet ou la politique en général.
2022
Communiqué de presse
Position de la FSFP sur le manque de personnel dans la police FSFP – C'est avec une grande inquiétude que la FSFP suit les informations qui paraissent presque
quotidiennement sur le manque de personnel dans le paysage policier suisse. Presque tous les jours, la fédération est contactée pour savoir quelles sont les conséquences de cette situation sur la sécurité intérieure en Suisse. Outre la sécurité, la Fédération se pose plutôt la question de l’impact de la situation sur ses membres, à savoir la motivation et la charge de travail des policières et des policiers.
La fédération est convaincue que seules des adaptations structurelles au sein des corps et un soutien de la part des politiques permettront d'obtenir des améliorations durables. Concrètement, cela signifie que la FSFP propose les solutions suivantes :
Politique
• Améliorer les conditions de travail en général, par exemple en augmentant les salaires, afin que la profession de policier ne soit pas désavantagée par rapport à d'autres professions, notamment par rapport à ceux du secteur privé
• Investir dans la police afin de pouvoir recruter le personnel manquant
• Reconnaître et assumer les conséquences des décisions prises. La mise en œuvre de cellesci est liée à des dispositions pénales que la police doit appliquer. Pour cela, il faut des ressources qui doivent être créées parallèlement à la décision
• L'admission dans les écoles de police doit être analysée de manière fondamentale afin de ne pas perdre de bons éléments à cause d'anciens modèles de recrutement
Corps de police
• Les conditions d'admission pour les aspirants/tes sont parfois obsolètes et doivent être evues afin de faciliter l'admission à l'école de police
• Promouvoir le travail à temps partiel, tant pour les hommes que pour les femmes
• Créer une culture de l'estime afin que les collaborateurs soient et restent loyaux envers leur employeur
• Créer une culture de l'erreur saine et professionnelle afin d'améliorer le climat de travail et la confiance mutuelle
• Mettre en place une stratégie d’image de marque de l’employeur cohérente afin de créer une image moderne et durable de la profession de policier et de l'employeur
• Promouvoir les carrières féminines au sein de la police. Ce potentiel doit être pleinement exploité
Le personnel
• Les collaboratrices et collaborateurs doivent être ouverts au changement, par exemple aux nouveaux modèles de temps de travail, aux nouvelles structures de direction ou aux développements technologiques
• Agir de manière active, constructive et proactive avec les employeurs afin de construire du nouveau à partir de la base
Communiqué de presse
FSFP - Les 23 et 24 juin 2022, quelque 220 policiers et policières de toute la Suisse se sont réunis pour la 96e Assemblée des délégués de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP. À cette occasion, la présidente en exercice Johanna Bundi Ryser a été réélue pour un nouveau mandat. Emmanuel Fivaz a également été réélu à son poste de vice-président. Les membres du Bureau exécutif Sébastien Gerber et Roger Huber ont également été confirmés. La FSFP a accueilli le Tessinois Ivano Bodino et le Zurichois Gerhard Schaub en tant que nouveaux membres du Bureau exécutif. Ils remplacent Michele Sussigan et Beat Frei, qui quittent le BE pour des raisons personnelles, respectivement parce que la durée maximale du mandat a été atteinte.
Le conseiller d'État zurichois Mario Fehr, la conseillère nationale Priska Seiler Graf et la conseillère municipale de Kloten, Gaby Kuratli, ont participé en qualité d’invités et ont transmis des messages de bienvenue. Lors de la journée thématique du 24 juin 2022, la Fédération a eu le plaisir d'accueillir cinq intervenants de Suisse et de l'étranger sur le thème Silence, on tourne : la police face aux caméras. De nos jours, tout le monde se sent obligé de filmer dans toutes les situations de la vie et de rendre les vidéos publiques, sans même se soucier de savoir si cela est autorisé. Mais que peuvent faire les policiers et policières lorsqu'ils sont filmés lors de leurs interventions ? Est-ce légal et où se situent les limites ? Il va sans dire que cette situation est désagréable.
Lors de la journée thématique de l'Assemblée des délégués 2022 de la FSFP, on s’est penché notamment sur les questions suivantes : dans quelle mesure les collègues peuvent-ils se protéger, qu'est-ce qui relève de la compétence de l'employeur en matière de devoir d'assistance et jusqu'où s'étend le bras de la Justice lorsqu'il s'agit de la protection de la personnalité ? Les moyens auxiliaires qui peuvent être utilisés dans certaines circonstances et qui sont peut-être utiles dans les relations avec les personnes qui filment les interventions de la police ont également été discutés.
Intervenants
- Christian Scherf, Directeur général Axon Public Safety Germany SE
- Peter Smets, Président de la Fédération européenne des syndicats de police (EU.pol), vice-président régional VSOA-SLFP, police Belgique
- Mark Burkhard, Président de la Conférence des commandants des polices cantonales de Suisse (CCPCS) et Commandant de la police de Bâle-Campagne
- Andrea Pagani, Procureur Général du canton du Tessin
- Lena Scheurer, Avocate Bracher & Partner
Christian Scherf a parlé de ses expériences dans d'autres pays et des technologies et appareils qui y sont utilisés avec succès. Lui aussi observe une augmentation de la violence à l'égard des policiers et des policières et fournit à cet effet des outils techniques. Peter Smets défend le point de vue du syndicat et donc de l'employé. Pour lui, il est clair que filmer des policiers et des policières pendant leurs interventions est difficile pour eux en tant que particuliers. La grande question est la suivante : qu'adviendra-t-il plus tard des enregistrements ? Une publication sans autorisation correspondante doit être punissable et faire l'objet de poursuites judiciaires.
Même son de cloche chez Mark Burkhard : selon lui, il est important que tous les membres de la police bénéficient d'une protection juridique en cas de violation de leurs droits de la personnalité. En principe, il est favorable à l'utilisation de bodycams, car elles ont un effet de désescalade.
Le point de vue d'Andrea Pagani sur les moyens techniques - comme les bodycams - est de nature pratique, car ils permettent de reconstituer plus facilement le déroulement des faits. Un film peut fournir des informations immédiates et indubitables sur les événements.
Lena Scheurer, avocate, estime que les conséquences de l'utilisation de bodycams par les policiers sur le droit du travail ont été peu prises en compte jusqu'à présent. En effet, lorsqu'il s'agit de faire valoir les droits de la personnalité, les personnes concernées se retrouvent devant les tribunaux en tant que personnes privées.
Nombre de participants: environ 220
Groupe cible: policières et policiers, membres des organes de la Fédération suisse des fonctionnaires de police FSFP, femmes et hommes politiques cantonaux et nationaux, mais aussi tous les particuliers intéressés par le sujet ou la politique en général (journée thématique).
Communiquè de presse
FSFP – Le 15 mai 2022 aura lieu la votation populaire sur la "Reprise du règlement de l'UE relatif au corps européen de garde-frontières et de garde-côtes". Le Conseil fédéral et le Parlement recommandent d'accepter ce projet. Un référendum a toutefois été lancé contre cette décision.
La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP soutient le projet du Conseil fédéral. La FSFP estime qu'une éventuelle exclusion de la Suisse de la coopération Schengen/Dublin aurait des répercussions négatives sur le travail des forces de police. La police a besoin d'échanger des informations avec d'autres nations et de garantir les documents et le transfert de connaissances
pour les enquêtes. Par exemple, l'accès au système d'information Schengen (SIS II) et au système d'information sur les visas (VIS). Une exclusion de ces coopérations constitue un obstacle au travail de la police, fait reculer le travail de la police suisse et affaiblit la sécurité intérieure. L'inclusion de la police suisse dans la coopération dans le cadre de Schengen/Dublin favorise un travail professionnel, efficace et international.
Nous sommes convaincus que l’élargissement et le maintien de Frontex permettront d'améliorer la coopération policière transfrontalière commune et de continuer à offrir davantage de sécurité à la Suisse.
2021
Communiqué de presse
FSFP – Le 2 juin 2021, le Conseil national a discuté du dossier d’harmonisation des peines. À cette occasion, il a notamment repris le durcissement envisagé pour l’art. 285 CP.
La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP se réjouit que les membres du Conseil national aient reconnu, par 134 voix contre 48, la nécessité de mieux protéger l’ensemble des autorités et des fonctionnaires. «Après plus de dix ans de travail, nous sommes soulagés d’apprendre que le Conseil national répond désormais à cette attente importante pour nos collègues», indique Max
Hofmann, Secrétaire général de la Fédération. Il ajoute: «Dorénavant, des peines plus lourdes pourront être prononcées à l’encontre des personnes qui menacent ou agressent physiquement des policières ou des policiers ou d’autres fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions».
La FSFP est heureuse qu’une peine pécuniaire ne puisse désormais plus être infligée que dans les cas les moins graves. Pour tous les autres délits violents, il sera donc nécessaire de prononcer clairement une peine privative de liberté. «Il est important de souligner que les personnes qui menacent ou agressent physiquement une policière ou un policier attaquent concrètement et directement l’État. Cela ne peut pas être considéré comme une broutille, mais doit être puni avec la rigueur voulue», estime Max Hofmann, qui souligne: «Notre travail de lobbying doit désormais se poursuivre. Nous devons maintenant convaincre le Conseil des États que ces adaptations sont absolument nécessaires afin que la justice dispose d’un instrument adapté à notre époque et à la situation actuelle. Nous sommes fermement convaincus qu’une application correcte de cette nouvelle norme permettra d’obtenir de
meilleurs résultats que selon la pratique actuelle».
Communiqué de presse
FSFP – La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police approuve la nouvelle base légale de lutte contre le terrorisme (MPT) proposée par le Conseil fédéral et le Parlement.
Ces modifications permettent aux autorités de poursuite pénale d’effectuer un travail préventif pour lutter contre le terrorisme. Les nouvelles mesures constituent un outil important et complémentaire pour la protection de la population suisse. Plusieurs événements tragiques survenus ces dernières années ont montré que le terrorisme existe bel et bien en Suisse aussi. Avec les moyens nécessaires mentionnés dans ce projet de loi pour lutter contre les actes terroristes, ils auraient éventuellement pu être évités.
La FSFP sait que la sécurité absolue n’existe pas. Ces dernières années, la Suisse a renforcé avec prudence, et étape par étape, son arsenal d’instruments pour lutter contre le terrorisme. Les nouvelles mesures policières complètent ces instruments sur la base des incidents de ces dernières années et de l’actuelle situation en matière de politique de sécurité.
La police a besoin d’une définition claire des bases légales pour pouvoir effecteur son travail
correctement et conformément à la loi. C’est le cas avec la nouvelle loi.
Communiqué de presse
Statistique policière de la criminalité (SPC); rapport annuel 2020
Nouveau recul des infractions pénales – Important volume de travail
pour imposer le respect des mesures liées au COVID
Le nombre d’infractions au Code pénal a de nouveau diminué en Suisse en 2020. La diminution comparativement à l’année précédente est de plus de 2%. Pendant la période de situation extraordinaire décrétée par le Conseil fédéral pour combattre la pandémie de COVID-19, de la mi-mars à la mi-juin, le recul des infractions pénales a atteint 21% en comparaison à la moyenne de la même période des années précédentes (2017-2019). Simultanément, l’application des mesures liées au coronavirus a généré un important volume de travail pour les corps de police.
Mark Burkhard, nouveau président de la CCPCS, résume 2020 ainsi: «cette année aura été mouvementée et chargée pour les organes de police suisses». L’application des mesures de lutte contre le COVID
a mis à rude contribution les corps de police de toute la Suisse et a nécessité un intense engagement du personnel. «Il ne faut ni sous-estimer ni négliger ce volume de travail, qui n’apparaît généralement pas dans des statistiques des infractions pénales», ajoute Mark Burkhard. L’évolution de la statistique policière de la criminalité est, dès lors, d’autant plus réjouissante: en 2020, les autorités policières cantonales ont relevé et annoncé à l’Office fédéral de la statistique 421’678 infractions au Code pénal, ce qui représente un recul de 2.4%. Le nombre d’infractions pénales enregistrées diminue ainsi pour la huitième fois consécutivement.
Poursuite de la diminution des infractions contre le patrimoine – Niveau historiquement bas des vols par effraction
Le nombre d’infractions contre le patrimoine a de nouveau diminué en 2020 (-3.9%) pour atteindre un total de 274’953, ce qui est la valeur la plus faible depuis l’introduction de la nouvelle SPC en 2009. Les vols par effraction se situent à un niveau historiquement bas, avec 24’010 cas l’année passée (-14.1%). Pendant la période de situation extraordinaire, ce sont principalement les vols par effraction concernant les privés qui ont fortement diminué (-62%). «La pandémie de COVID-19 a certainement contribué à cette évolution», déclare Mark Burkhard. «Les gens étaient beaucoup plus présents chez eux en raison de l’obligation de travailler à domicile».
Légère augmentation du nombre d’infractions de violence et d’infractions pénales dans le cadre de la violence domestique
Le nombre d’infractions de violence a augmenté de 3% en 2020. Les infractions de violence grave, principalement, ont connu une claire augmentation par rapport à l’année précédente pour atteindre 1’688 dénonciations (+8.9%). Les augmentations concernent principalement les homicides (+22.2%, tentatives incluses), les viols (+5%) et les lésions corporelles graves (+5%). Une légère augmentation de la violence domestique a également été constatée. En 2020, 20’123 infractions pénales ont été enregistrées au total, soit une augmentation de 2.3% (2019: 19’669). De la mi-mars à la mi-juin, le nombre de cas de violence domestique a augmenté de 5 % par rapport à la moyenne de la même période des années précédentes (2017-2019). Le nombre de cas de «violence ou menace contre les autorités et les fonctionnaires» s’est situé à un niveau encore jamais atteint: avec 3’514 infractions pénales, soit une augmentation de 8.1% comparativement à l’année précédente, le nombre de dénonciations a été le plus élevé des 10 dernières années.
Criminalité numérique: première saisie de données chiffrées
L’année passée, toutes les infractions pénales commises dans l’espace numérique (réseaux de télé-communications et Internet) ont été saisies pour la première fois sous le titre de la criminalité numérique (ou cybercriminalité). Il ne s’agit pas d’une nouvelle forme de criminalité mais d’infractions pénales incluant une composante numérique. 24’389 infractions pénales, au total, ont été enregistrées l’année passée. Une grande partie des cas concerne la «cybercriminalité économique» (84.2%), qui est suivie des «infractions contre l’intégrité sexuelle commises dans le cyber espace» (10.7%) et des «atteintes à la réputation et comportements déloyaux dans e cyber espace » (5.1%). «On constate malheureusement que des criminels exploitent régulièrement des situations difficiles ou d’insécurité pour en tirer profit, ce qui est également le cas actuellement», déclare Mark Burkhard. «Les corps de police suisses ont réagi tôt à cette évolution et ont déjà diffusé des messages de prévention idoines via leurs canaux d’information. Les organes de police utilisent par ailleurs leur réseau national de soutien aux enquêtes dans la lutte contre la criminalité informatique (NEDIK), spécialisé dans ce domaine». Il reste
cependant beaucoup à faire en relation avec la cybercriminalité. Mentionnons, par exemple, l’absence de bases légales d’une base de données nationale des enquêtes portant sur la cybercriminalité, la situation tendue en matière de personnel qui règne dans certains corps de police, de même que des demandes d’entraide internationale fastidieuses ou restant sans réponse.
Renseignements: Communication de la CCPCS: media@kkpks.ch ou téléphone 031 512 87 25
Communiqué de presse
FSFP – La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP salue dans son principe l'idée de l'e-ID et donc l'utilisation simplifiée de certains services sur Internet. À l'ère de la numérisation, de telles étapes sont inévitables et justes. La Suisse ne doit pas prendre du retard dans ce domaine.
La FSFP considère par contre la commercialisation de la gestion comme étant un obstacle majeur. C’est une des raisons du référendum. La FSFP est d'avis que le traitement des données de l'e-ID appartient à l'État. Pour des raisons de sécurité et aussi parce qu'il s'agit là d'une tâche régalienne. Il s'agit en fin de compte de la responsabilité de l'État.
Que se passe-t-il lorsque les données des utilisateurs qui sont en possession d’entreprises privées disparaissent, sont volées ou supprimées ? Qui assumera la responsabilité et rendra des comptes ?
La FSFP soutient le concept de base d'une e-ID, mais à la condition que les données restent aux mains de l'État.
2020
Lucerne 23 septembre 2020
FSFP - Lors de la session d'automne 2020 du Parlement, l’intergroupe parlementaire Police & sécurité et une délégation de la Fédération suisse des sapeurs-pompiers ont invité les parlementaires à un échange d’idées sur les dispositions de Via sicura. Ensemble, ils ont expliqué les incertitudes principales que contient Via sicura.
Moins de morts et de blessés sur les routes suisses, tel était et reste l'objectif des mesures Via sicura. Les corrections apportées à la législation sur la circulation routière LCR étaient et sont sans aucun doute un pas dans la bonne direction. Malheureusement, cependant, il existe encore une grande incertitude parmi les organisations feux bleus en ce qui concerne le comportement à avoir pendant les courses d'urgence, situation qui a été aggravée par la pratique actuelle du Tribunal fédéral - même après la modification apportée à l'art. 100.4 LCR en 2016. La question urgente se pose maintenant de savoir si l'article de la LCR en question a toujours un sens sous cette forme.
La séance d'information de l’intergroupe parlementaire Police & sécurité et de la délégation de la fédération suisse des sapeurs-pompiers a permis de démontrer aux politiciens la signification précise et le type de contraintes que le changement de législation a entraînés.
En tant qu'intervenants, M. Laurent Wehrli, conseiller national PLR vaudois et président de la Fédération suisse des sapeurs-pompiers, et M. Damian Meier, commandant de la police du canton de Schwytz et membre de la CCPCS, ont présenté leur avis d’experts des organisations concernées.
En collaboration avec les organisations feux bleus, l’intergroupe parlementaire Police & sécurité s'emploie à faire en sorte que les dispositions Via sicura soient modifiées afin que les policiers et tous les autres membres des organisations feux bleus puissent se concentrer sur leur vraie mission: protéger la population. On doit empêcher que les collaborateurs de ces organisations risquent une condamnation à une peine de prison simplement pour avoir fait leur travail.
Lucerne, 9.6.2020
FSFP – Lors de la séance du Conseil des États (session d’été) qui s'est tenue aujourd'hui, un débat a eu lieu sur le renforcement des sanctions pour les crimes commis contre les fonctionnaires et les autorités. La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police est ravie de l'adoption du rapport minoritaire Engler (PDC / GR) sur la révision de l'article 285 CPS.
Même si, à première vue, cela semble être un détail juridique, à l'avenir, les tribunaux pourraient être en mesure de condamner des infractions plus graves à l'encontre de policiers. Il s'agit en particulier de la violence physique contre la police.
Dans la pratique et lors d'incidents passés, il a été démontré que les amendes n'ont que peu ou pas d'effet. Dans sa décision, la Commission des affaires juridiques du Conseil des Etats a exigé que les agressions physiques graves contre des policiers ne soient plus punies d'amendes mais d'emprisonnement. Outre le fait d’être plus juste, cette modification aura un effet dissuasif.
Ce dossier, qui est important pour tous les policiers et tous les autres fonctionnaires, va maintenant être soumis au Conseil national pour discussion et vote. En coopération avec le groupe interparlementaire Police & sécurité, la FSFP fera tout ce qui est en son pouvoir pour que le même résultat puisse y être atteint, avec les ajustements nécessaires. Le temps est venu d'adapter cette loi qui n'est plus à jour.
Par la suite, si le Conseil national suit également cette proposition, les tribunaux devront sanctionner ces infractions d’une nouvelle manière et ainsi mettre en œuvre les nouvelles dispositions. Ou, comme l'a bien dit la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter : " courage de prendre ses responsabilités ".
La FSFP continue de suivre ce dossier afin de s'assurer que les lois visant à lutter contre la violence à l'égard de la police soient appliquées de manière cohérente à l'avenir. Il est absurde que des personnes qui ont le devoir de protéger la population deviennent elles-mêmes des victimes, surtout lorsqu’elles ne font qu’exécuter leur travail.
Pour de plus amples informations :
En français et italien : Max Hofmann, Secrétaire Général de la FSFP, tél. 076 381 44 64 (photo / Rolf Weiss)
En allemand : Johanna Bundi Ryser, Présidente de la FSFP, tél. 079 609 50 90 (photo / Hans Peter Blunier)
Lucerne, le 23 janvier 2020
De nouveau des policiers blessés lors d’une manifestation anti-WEF
FSFP - Les émeutes du 22 janvier lors d’une manifestation anti-WEF autorisée en ville de Zurich démontrent que la violence contre la police fait malheureusement partie de la vie de tous les jours. « Nous n'acceptons pas que nos policiers soient gravement blessés lorsqu'ils effectuent leur travail, c'est-à-dire protéger la population », a déclaré la présidente de la Fédération Suisse Fonctionnaires de Police FSFP, Johanna Bundi Ryser. Les collègues sont de plus en plus gênés dans leur travail, voire blessés. La police est particulièrement visée pendant la durée du Forum économique mondial (WEF). Le monde entier a les yeux fixés sur son travail et il n’est pas possible qu’on l’attaque, en paroles ou physiquement, que ce soit avant, pendant ou après le WEF. Les blessures graves subies par des policiers montrent à quel point les manifestants étaient violents.
La FSFP en appelle une nouvelle fois aux politiciens pour que les fauteurs de troubles soient punis sévèrement et qu’ils assument les conséquences de leurs actes. Les policiers ne doivent pas être gênés dans leur travail et encore moins blessés. L'inertie du monde politique met en danger la sécurité de la police. La FSFP lutte sans relâche pour plus de droits et de sécurité pour la police depuis plus de dix ans. « Il est temps de traduire les mots en actes avant la mort d'un policier », a martelé la présidente de la FSFP.
Les rassemblements et les manifestations sont faits pour exprimer des opinions et non pour s’en prendre violemment à des personnes. Les policiers assurent la sécurité générale lors de tels événements. Des manifestants amateurs du chaos se servent de ce genre de réunion pour se livrer à des agressions. C'est fondamentalement faux. S’il est normal d'exprimer des opinions, en revanche ceux qui s’en prennent à des policiers doivent être punis avec la plus grande sévérité.
La FSFP souhaite aux collègues qui ont été blessés, peu ou plus gravement, lors de la manifestation anti-WEF à Zurich, un prompt et complet rétablissement suite à leurs blessures.
Pour de plus amples informations :
En français et italien : Max Hofmann, Secrétaire Général de la FSFP, tél. 076 381 44 64 (photo / Rolf Weiss)
En allemand : Johanna Bundi Ryser, Présidente de la FSFP, tél. 079 609 50 90 (photo / Hans Peter Blunier)
2019
Lucerne, le 15 octobre 2019
VSPB – Une agente de police a été renversée et grièvement blessée le 14 octobre à Winterthour. Une autre policière a pu faire un saut de côté pour se mettre en sécurité puis a tiré sur le véhicule qui fuyait. Le délinquant, qui avait forcé le barrage routier avec une voiture volée, a pu être interpellé après une course poursuite. « La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP est choquée et s’inquiète pour la collègue blessée », a déclaré la présidente de la FSFP, Johanna Bundi Ryser, qui a appelé à une peine exemplaire pour cet acte brutal et répréhensible.
« Toutes les policières et tous les policiers sont en pensée avec les collègues de Winterthour, car cela aurait pu aussi leur arriver » souligne Johanna Bundi Ryser qui rappelle de nouveau et de manière urgente que les cas de violence délibérée à l'encontre des fonctionnaires de police non seulement ne cessent d'augmenter mais aussi sont de plus en plus brutaux. La violence à l'encontre des policières et des policiers ne doit pas être tolérée. C’est pourquoi il est tout à fait inacceptable que les représentants politiques n’aient pas le courage d’aggraver enfin les peines prévues pour les actes de violence perpétrés contre les autorités et les fonctionnaires. La FSFP espère que la collègue blessée se remettra de cette attaque brutale sans séquelle et que l’auteur sera puni sévèrement. »
Depuis 2009, la FSFP appelle les politiciens à enfin faire quelque chose face à la montée de la violence à l'encontre des autorités et des fonctionnaires. En 2016, les deux conseillers nationaux Bernhard Guhl (PBD) et Marco Romano (PDC) ont présenté deux initiatives parlementaires demandant un durcissement de la peine prévue à l'article 285 du Code pénal. La Commission juridique du Conseil national a donné son accord en février 2018, par 20 pour et 5 contre, pour une aggravation de la peine. Depuis, la situation est au point mort, ce qui est incompréhensible dans ce dossier ! « Il est impératif que les responsables politiques prennent conscience de leurs responsabilités et traitent ces initiatives. Les policiers blessés ne peuvent assurer la sécurité, sans parler malheureusement des policiers morts. En tant qu'employeur, nous attendons de l'État qu'il s'acquitte enfin de son devoir de protection » souligne Johanna Bundi Ryser.
Lucerne, le 4 mars 2019
VSPB – Les policières et les policiers représentent l’État et, afin de rattraper les délinquants ou d’être sur le lieu d’intervention au bon moment, ils doivent parfois ne pas se conformer aux règles de la circulation. Pour ce faire, ils agissent avec la diligence requise et avec proportionnalité. Ils agissent ainsi parce que la population et les victimes comptent sur eux et leur font confiance. Cependant, les sévères jugements rendus ces derniers temps témoignent d'une grande méfiance à l'égard du pouvoir judiciaire. « Les policières et les policiers sont craintifs, ce n'est pas du tout bon pour la sécurité » s’offusque Johanna Bundi Ryser, présidente de la FSFP, et insiste : « Pour nous, ces jugements sont clairement inacceptables ».
Actuellement en Valais, un policier qui a conduit rapidement, feux bleus et sirène enclenchés, pour rejoindre l’autoroute, se retrouve devant le tribunal, alors qu’il était 02h48, qu’il n’y avait pas de circulation, que la nuit était claire et les conditions atmosphériques bonnes. L'objectif de l’intervention était de résoudre une situation de risque accru ou d'éviter un danger possible pour les automobilistes. Le policier a estimé que la situation pour laquelle il intervenait était dangereuse et urgente. Au cours de son intervention, il a été flashé. Il risque maintenant d’être condamné à 60 jours-amendes à CHF 100.- et 2 ans de sursis. D'autres arrêts récents vont dans le même sens.
La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP critique vivement cette interprétation de la jurisprudence. « Si cette pratique est maintenue, la police sera dissuadée de faire son travail correctement », a déclaré Johanna Bundi Ryser, présidente de la FSFP, ajoutant : « Ces signaux sont très dangereux et sachant que des policiers risquent de faire l’objet d’un procès, ils réfléchiront à deux fois avant d’accomplir leur mission » ! Ceci partant du constat qu’ils pourraient eux-mêmes se retrouver en prison s’ils poursuivaient un délinquant. Le message pour les criminels est clair : si vous avez une voiture rapide, vous ne risquez rien, car, de toute façon, les policières et les policiers ne sont pas autorisés à vous poursuivre !
Affront envers les policières et policiers
« Les juges nous répètent sans cesse qu'ils ne font que suivre la pratique juridique actuelle. Nous considérons cette déclaration désinvolte comme un affront pour les policières et les policiers qui travaillent jour après jour pour la sécurité », a déclaré Johanna Bundi Ryser, expliquant l’incompréhension face à ces récentes condamnations. Pour la FSFP, il est simplement trop facile de faire de telles déclarations tranquillement assis derrière son bureau. Les policières et les policiers doivent prendre des décisions immédiates et sont justement formés pour de telles situations. En outre, l'opinion circulant dans certains milieux selon laquelle la FSFP demanderait un blanc-seing pour foncer comme des chauffards est absolument absurde ! Le fait est que c’est la manière de juger des tribunaux qui rend les policières et policiers criminels. « Si la population et la politique partagent cette évaluation, alors les policières et les policiers devraient, à l'avenir, se conformer strictement aux règles de la circulation, au lieu de poursuivre les criminels », a déclaré la présidente de la FSFP.
2018
Lucerne, le 9 novembre 2018
VSPB – Le 25 novembre 2018, le peuple suisse va voter sur la modification du 16 mars 2018 de la loi fédérale sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA). Il s’agit de la base légale pour la surveillance des assurés et la campagne de vote se déroule à toute vitesse. Le Bureau Exécutif de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP a longuement traité de ce sujet de votation. « De notre analyse il ressort que nous ne combattons pas cette modification de la loi mais que nous posons certaines questions critiques » déclare la présidente de la FSFP Johanna Bundi Ryser. La FSFP s’est penchée sur ces questions lors du lancement officiel de la campagne de vote sur la modification de la loi fédérale sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) le 21 septembre dernier, lancement auquel la FSFP n’a pas été conviée. « Nous étudierons très attentivement les réglementations et d’une manière critique » souligne la présidente de la FSFP en donnant comme exemple les exigences en matière de formation et de perfectionnement des détectives privés. « Qui va décider de l’équivalence de la formation et des critères à remplir ? »
Les compagnies d’assurance mènent des enquêtes depuis de nombreuses années pour démasquer les fraudeurs. Parmi les mesures utilisées, on peut citer la surveillance exercée par des détectives privés engagés par les assurances. Il convient de préciser que, jusqu'à pas très longtemps, le Tribunal fédéral avait toujours approuvé la procédure existante. Mais la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg a décidé en 2016 que cette surveillance n’avait pas de base légale en Suisse. Dès lors, les compagnies d’assurance, puis plus tard les offices de l’AI, ont mis fin à leur façon de faire. Mais il a été clairement demandé à ce qu’une base légale soit définie. Le Conseil fédéral et le Parlement se sont immédiatement mis à l’œuvre. Une loi permettant de détecter les abuseurs présumés de l’aide sociale a été adoptée. Elle définit les conditions de la surveillance, y compris les moyens utilisés et sa durée maximale. « Quand on sait combien de temps il faut aux autorités judiciaires pour obtenir certaines modifications, on ne peut que grandement s’étonner de la rapidité de création de la nouvelle base juridique » déclare Johanna Bundi Ryser. Elle entend bien que les forces de poursuite pénale bénéficient de la même célérité, dans un souci d’équité, afin d’obtenir des mesures permettant de mieux lutter contre la criminalité.
Lucerne, le 4 septembre 2018
FSFP – Pour la FSFP, la décision de la Commission de la politique de sécurité du Conseil des États CPS-CE de ne pas instaurer l’harmonisation des règles du domaine des entreprises de sécurité privées signifie qu’elle ne s’inscrit pas dans une perspective d’avenir. « Il est dommage qu’après si longtemps, les entreprises de sécurité privées n’aient pas encore droit à une réglementation harmonisée », souligne Max Hofmann, Secrétaire général de la FSFP : « Et ce, spécialement au moment où le Conseil des États constate que les cantons sont encore loin de trouver une solution. »
La décision de la CPS du Conseil des États était nette : avec 9 voix contre trois, on ne voulait pas porter préjudice au principe fédéraliste. Le plénum se voit par conséquent proposer de rejeter la motion 17.4101 de Conseiller des États Paul Rechsteiner. Tout comme l’Association des Entreprises suisses de Services de Sécurité (VSSU), la FSFP soutient depuis des années l’adoption de règles uniformes qui clarifieraient la situation et simplifieraient le travail des entreprises concernées. « Nous acceptons bien entendu le principe fédéraliste et la compétence des cantons dans le domaine de la sécurité intérieure, mais dans ce secteur sensible, il devrait être possible d’instaurer les meilleures conditions possibles pour toutes les parties intéressées » déclare Max Hofmann.
« Malheureusement, l'affirmation que contient le communiqué de presse de la CPS-CE – à savoir que l’harmonisation est également possible sans réglementation au niveau fédéral – n'est pas exacte » souligne Max Hofmann, qui en profite pour rappeler que : « Cela a été très clairement prouvé au cours des dernières années et l’enterrement du concordat Küps n’a fait que clouer le cercueil ». Il ne nous reste plus qu’à espérer que le plénum du Conseil des États saisit encore l’opportunité d'exiger malgré tout une règlementation fédérale et donc de ne pas accepter la décision de sa commission.
La motion Seiler Graf est toujours en pipeline
« Mais si, en dépit de nos espoirs, le plénum devait se conformer à l’avis de sa commission, il faudra immédiatement reprendre la motion de Mme Priska Seiler Graf, Conseillère nationale PS, afin d’atteindre notre objectif » déclare Max Hofmann plus avant et poursuit en ajoutant : « Ce dossier n'est pas inconnu à la Co-vice-présidente de l’Intergroupe parlementaire Police et sécurité. En sa qualité de responsable de la sécurité publique de la ville de Kloten, elle sait parfaitement de quoi il en retourne. Les conditions requises pour les entreprises de sécurité privées doivent être fixées une bonne fois pour toute au niveau national », dit Hofmann convaincu et précise : « Cela fait trop longtemps que durent ces incertitudes dans le domaine de la sécurité ! »
Lucerne, le 3 septembre 2018
VSPB – Le 2 septembre 2018, une gendarme vaudoise a été grièvement blessée à Thoiry / France au terme d’une course poursuite avec des délinquants qui avaient volé une caravane sur le territoire vaudois. La victime souffrant de blessures à la tête et aux membres a été transportée en urgence à l’hôpital universitaire de Genève. Deux suspects ont été interpellés et inculpés de tentative d’homicide par la justice française.
Dans la nuit du 1er au 2 septembre à Berne, des délinquants masqués issus du centre alternatif de la Reitschule s’en sont pris à des policiers bernois à coups de jets de pierres, bouteilles et barres de fer, blessant trois membres des forces de l’ordre.
La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police (FSFP) tient à transmettre un message de prompt rétablissement à ces policières et policiers qui ont été blessés dans l’exercice de leur fonction.
C’est encore une énième fois et avec autant de consternation que la FSFP a pris connaissance de ces graves et inexcusables faits de violence commis à l’encontre de la gendarme vaudoise et des agents de police bernois. Pour rappel, il ne s’écoule pas une semaine où une policière ou un policier n’est atteint dans sa chair lors d’une intervention.
Aujourd’hui et plus encore demain, c’est l’augmentation des cas graves, mais surtout leur régularité qui devient des plus inquiétante. Chaque seconde, chaque minute, une policière ou un policier met sa vie en danger afin de garantir la sécurité et la paix au profit des citoyens, en se chargeant de présenter à la Justice des suspects de crimes et délits.
En marge de ces tristes évènements, la FSFP rappelle que cela fait depuis 2009 qu’elle a alerté les autorités politiques sur le brûlant dossier des violences contre les fonctionnaires. Deux initiatives parlementaires demandant un durcissement des peines prévues à l’article 285 du Code pénal ont été déposées en 2017 par les conseillers nationaux Bernhard Guhl (PBD) et Marco Romano (PDC). Les membres de la Commission des affaires juridiques du Conseil national se sont réunis en février 2018 et ont voté à 20 voix contre 5 le durcissement de la loi proposée par les deux initiatives parlementaires.
Mais c’est apparemment à nouveau le silence dans ce dossier depuis cette prise de position ! « Il est impératif que nos autorités fédérales assument leurs responsabilités en traitant rapidement ces initiatives » explique Johanna Bundi Ryser, Présidente de la FSFP. « Un policier blessé ou mort ne peut plus assurer la sécurité de nos concitoyens. Nous attendons que l’Etat, en sa qualité d’employeur, fasse tout pour protéger ses collaborateurs de toute forme de violence, mais aussi qu’il punisse avec la plus grande sévérité cette violence faite lâchement à ses représentants » souligne encore Johanna Bundi Ryser.
« Les initiatives doivent être traitées rapidement maintenant, » exhorte Johanna Bundi Ryser.
Lucerne, le 13 août 2018
FSFP – Dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 août 2018, un policier de la Brigade Anti-Criminalité a été grièvement blessé alors qu’il intervenait pour une bagarre dans le quartier des Eaux-Vives à Genève. Un individu a violemment frappé à la tête le gendarme qui a lourdement chuté au sol, se fracturant le crâne. La victime a été transportée en urgence à l’hôpital et placée en coma artificiel. L’auteur du coup de poing a été interpellé par la police genevoise.
C’est avec consternation que la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP a pris connaissance de cette lâche et ignoble agression. Le Bureau Exécutif de la FSFP rappelle que les violences contre les fonctionnaires sont en constante augmentation – les délits à l’art. 285 du Code pénal ayant presque doublé depuis 2011 – et qu’il est urgent que les autorités politiques durcissent clairement les peines prévues pour les auteurs de telles infractions.
«De manière générale, nous constatons une très inquiétante hausse de la violence gratuite, je pense en particulier à l‘ignoble agression de cinq jeunes femmes survenue récemment à Genève » déclare Johanna Bundi Ryser, présidente de la FSFP, qui ajoute « la violence contre les représentants de l’ordre est intolérable, mais ce qui est encore plus inacceptable, c’est le manque de courage de nos autorités politiques de renforcer les peines prévues pour les auteurs de violence contre les fonctionnaires. Nous espérons vivement que notre collègue genevois pourra se remettre de son agression avec le moins de séquelles possibles, et que son agresseur sera puni de manière exemplaire ! ».
La FSFP rappelle que cela fait depuis 2009 qu’elle a alerté les autorités politiques sur le brûlant dossier des violences contre les fonctionnaires. Deux initiatives parlementaires demandant un durcissement des peines prévues à l’article 285 du Code pénal ont été déposées en 2016 par les conseillers nationaux Bernhard Guhl (PBD) et Marco Romano (PDC). Les membres de la Commission des affaires juridiques du Conseil national se sont réunis en février 2018 et ont voté à 20 voix contre 5 le durcissement de la loi proposée par les deux initiatives parlementaires. Mais c’est apparemment à nouveau le silence dans ce dossier depuis cette prise de position ! « Il est impératif que nos autorités fédérales assument leurs responsabilités en traitant rapidement ces initiatives. Un policier blessé ou mort ne peut plus assurer la sécurité de nos concitoyens. Nous attendons que l’Etat, en sa qualité d’employeur, fasse tout pour protéger ses collaborateurs de toute forme de violence, mais aussi qu’il punisse avec la plus grande sévérité cette violence faite lâchement à ses représentants» souligne encore Johanna Bundi Ryser.
Lucerne, le 28 juin 2018
VSPB – Les 28 et 29 juin, environ 250 policiers de toute la Suisse se sont réunis pour la 94e Assemblée des délégués de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP. Sa présidente, Johanna Bundi Ryser, a été réélue à l’unanimité pour un nouveau mandat. Autre élection du premier jour, le Tessinois Michele Sussigan et le Soleurois Roger Huber ont été choisis comme nouveaux membres du Bureau Exécutif. Lors de la journée thématique du 29 juin, les délégués ont échangé leurs points de vue avec des personnalités éminentes et avec des invités provenant des milieux de la police et du monde politique à propos de la prévention du stress.
Lors de cette journée thématique, la FSFP a également été encouragée à poursuivre sur sa lancée dans le domaine de la prévention du stress. Mais pour cela, il faut une initiative conjointe des policiers, des corps de police et du syndicat professionnel. Afin de résumer et de rendre clair ce sujet, la présidente de la FSFP, Johanna Bundi Ryser, a présenté un schéma intitulé «Ensemble pour une sécurité saine». «Selon nous, ce dessin définit les trois acteurs clés qui doivent s’attaquer à ce problème de santé: le policier et la policière, l’employeur et la FSFP», souligne la présidente de la FSFP qui martèle: «Chacun doit être conscient de ses responsabilités et de ses devoirs.»
Pour les policiers, cela signifie qu’ils prennent conscience des effets du stress et en tirent les conséquences. L’employeur doit être conscient de son devoir de sollicitude et s’interroger sur ses qualités dans la conduite du personnel. La FSFP doit suggérer des moyens d’intégrer le sujet dans l’éducation et la formation des policiers et éventuellement lancer ses propres propositions pour les membres. «Nous ferons notre part et nous vous guiderons au travers de suggestions, d’idées, d’informations et d’objectifs à atteindre», a déclaré la présidente de la FSFP, Johanna Bundi Ryser, aux délégués.
La FSFP prend la prévention du stress très au sérieux et exhorte tout le monde à s’en préoccuper car il s’agit de la santé de ceux qui travaillent quotidiennement pour la sécurité dans notre pays. Enfin, les policiers exigent de bénéficier de l’estime de leurs employeurs comme des politiciens qu’ils jugent méritée.
Lucerne, le 11 mai 2018
FSFP – « Après les attaques de ces derniers jours - notamment par des supporters de football - il est grand temps de prendre des sanctions qui veulent dire quelque chose » exige la présidente de la FSFP, Johanna Bundi Ryser, qui demande : « De toute évidence, le report de séance proposé par le Conseil fédéral n'apporte rien ! Est-ce qu'un policier doit d'abord mourir pour que l’on décide enfin d’ôter les lunettes roses ? »
Hier, devant le stade de Rapperswil-Jona, deux policiers ont été blessés par un pétard. Après le match entre le FC Rapperswil-Jona et le FC Aarau, les supporters ont tiré avec des balles sur deux agents. Résultat: ils ont souffert d'une forte commotion, l'un d'eux a même subi une brûlure de la grosseur d'un poing et a dû aller à l'hôpital. Mercredi soir, deux policiers de la police de la ville de Zurich ont été attaqués par plusieurs personnes. De présumés supporters de football sont sortis en courant du local du FC Grasshoppers et se sont précipités sur un policier. Celui-ci a tenté de se défendre au moyen d’un spray mais il est tombé. Une fois à terre, il a été roué de coups de poing et de pied. Son collègue a aussi sprayé les agresseurs et a réussi à s’enfuir. Notre collègue souffre de blessures à la tête et de contusions sur tout le corps et a dû être hospitalisé.
Explication complète exigée
« Nous souhaitons à nos collègues un prompt rétablissement et nous exigeons une explication complète » explique Johanna Bundi Ryser. S’ajoutent aussi les incidents de la semaine dernière dans le train spécial des fans du GC de Lausanne à Zurich. Les collègues de la police des transports ont dû se retrancher dans le dernier wagon et – grâce au freinage d'urgence – se mettre en sécurité. « La brutalité augmente, on prononce des peines pécuniaires en général avec sursis, autant dire rien », commente la présidente de la FSFP. On doit obliger les clubs et la Ligue de football à faire leur devoir car ils bénéficient de la sécurité fournie par la police. C'est pourquoi les dirigeants du monde du football doivent enfin se préoccuper de la violence et s'en distancer publiquement !
Les policiers en ont définitivement marre !
Les statistiques de la criminalité présentées en mars dernier ont montré clairement que la violence et les menaces contre les autorités et les fonctionnaires ont massivement augmenté. Cela reste une attaque contre l'Etat. « Les policières et les policiers qui quotidiennement sont prêts à mettre en jeu leur vie pour la sécurité des citoyens ne comprennent pas que le Conseil fédéral – à propos de l’aggravation de la sanction - minimise les attaques contre la police et renonce à une peine de prison », dénonce Johanna Bundi Ryser horrifiée.
« Cesser enfin de ne faire que d'en parler, mais agir ! »
Les policiers font du bon travail et demandent d’avoir enfin un soutien politique. C'est pourquoi la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP exige que les motions des conseillers nationaux Marco Romano (PDC) et Bernhard Guhl (PBD) ainsi que l'initiative du canton de Berne soient traitées rapidement. « Maintenant, nous devons cesser de faire des belles phrases mais enfin agir et jouer cartes sur table. C'est alors seulement que nous pourrons protéger ceux qui assurent la sécurité tous les jours », a déclaré la présidente de la FSFP.
Lucerne, le 6 avril 2018
FSFP – Le 5 avril 2018, les organisations favorables à la nouvelle loi sur les armes ont organisé une conférence de presse. Le secrétaire général de la FSFP, Max Hofmann, y a participé en tant que représentant de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP. La couverture médiatique donne l'impression que la FSFP réclame une version plus stricte du projet de loi du Conseil fédéral. Ce n'est pas vrai !
La FSFP réclame depuis de nombreuses années un registre national des armes. Nous l'avons rappelé aux médias comme nous l’avions déjà fait lors de diverses consultations. En plus de la protection de la population, il s'agit de protéger les policiers qui assurent la sécurité quotidienne.
La FSFP considère que la proposition du Conseil fédéral concernant les directives de l'UE sur les armes est une bonne solution, réaliste et réalisable. La mise en oeuvre du projet de loi du Conseil fédéral ne compromet pas l'accord Schengen-Dublin qui est très important pour la police et pour la sécurité.
Les policières et les policiers ont toujours plus de missions où il peut y avoir implication d’armes. Pour cette raison, la FSFP demande depuis des années la constitution d’un registre central complet et utilisable de toutes les armes à feu.
Pour de plus amples informations:
Max Hofmann
Secrétaire général de la FSFP
Tél. 076 381 44 64 / Photo (H.P. Blunier)
FSFP – Le 26 mars, les statistiques policières de la criminalité 2017 ont été présentées. Il a été annoncé avec joie partout que le nombre de crimes et de délits en Suisse a diminué de 6,1 % au cours de la dernière année. C’est la valeur la plus faible depuis la publication des statistiques en 2009. « Que pour la première fois, à la rubrique violence et la menace contre les autorités et les fonctionnaires, on enregistre plus de 3’000 cas, ne semble être intéressant pour personne. » relève Max Hofmann, secrétaire général de la FSFP. Il est choqué et demande : « Faut-il attendre qu’un collègue meurt pour qu’il se passe enfin quelque chose ? »
La Suisse est un pays sûr. Selon les statistiques policières, le taux de criminalité a diminué en 2017. Ce n'est pas le cas si l’on se réfère à l'article 285 du Code pénal suisse (CPS). La violence et les menaces contre les autorités et les fonctionnaires ont augmenté de plus de 12% pour atteindre 3’102 cas. Cela équivaut à plus de huit infractions par jour. « Presque tous les jours, l'Etat est attaqué et rien ne se passe ! », souligne Max Hofmann, secrétaire général de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP. Il accuse le Conseil fédéral d'avoir traité avec légèreté les conclusions sur l'harmonisation et l’aggravation des sanctions en la matière du CPS : « Il n’y a pas besoin d'attendre près de 10 ans pour comprendre que quelque chose ne fonctionne pas et que notre code pénal n'est plus à jour. »
La pression parlementaire est palpable
« Nous espérons vraiment que le Parlement augmente la pression et qu'il agisse enfin », déclare Max Hofmann après la décision prometteuse de la Commission des affaires juridiques du Conseil national en février 2017. « La grande majorité des commissaires ont clairement appuyé trois initiatives novatrices appelant à des peines plus sévères pour les auteurs de violence contre les policiers. » Par 20 voix contre 5, les membres de la Commission ont adopté les deux initiatives parlementaires identiques des Conseils nationaux Marco Romano (PDC) et Bernhard Guhl (PBD). En outre, l'initiative cantonal de Berne a été approuvée par 20 voix, 4 contre et une abstention. « Cette décision claire des commissaires est enfin un signe que le Parlement est sérieux dans la protection de ceux qui assurent la sécurité quotidienne des citoyens » a déclaré le secrétaire général de la FSFP, qui souligne : « Nous attendons également cet appui de la Commission sœur du Conseil des Etats, et plus tard des 2 Chambres lors du traitement en plenum de ces motions ».
Pour de plus amples informations:
Max Hofmann
Secrétaire général de la FSFP
Tél. 076 381 44 64 / Photo (H.P. Blunier)
Lucerne, le 24 février 2018
FSFP – Hier, la commission des affaires juridiques du Conseil national a clairement appuyé trois initiatives décisives appelant à aggraver les peines en cas de violence contre les forces de police. « Nous sommes heureux que les membres de la Commission aient vu qu’il était grand temps d’agir » déclare avec satisfaction la présidente de la FSFP Johanna Bundi Ryser, qui a ajouté : « nous apprécions grandement ce soutien aux policières et aux policiers. »
Pendant leur travail, ils sont de plus en plus souvent victimes de violence et de menaces. Que ce soit le fait de criminels, de manifestants violents, de hooligans, d’émeutiers ivres ou simplement de citoyens mécontents, il arrive de plus en plus fréquemment que des policières ou des policiers finissent à l’hôpital après un engagement. En novembre 2009 déjà, la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP avait adressé aux Chambres fédérales une pétition «Stop à la violence contre la police». Durant ces dernières années, plusieurs initiatives parlementaires et cantonales ont été déposées pour améliorer la protection des policiers.
Hier, 3 initiatives visant à mieux protéger les membres des corps de police ont été discutées au sein de la commission des affaires juridiques du Conseil national. Les commissaires ont décidé que la discussion sur l’aggravation des peines pour violence et menaces contre les autorités et les fonctionnaires (art. 285 CPS) doit être menée. Par 20 voix contre 5, ils ont adopté les 2 initiatives parlementaires (identiques) déposées par les conseillers nationaux Marco ROMANO (PDC) et Bernhard GUHL (PBD). De plus, l’initiative cantonale présentée par Berne a été approuvée par 20 voix, 4 contre et 1 abstention. « Cette décision des commissaires est un signe que le Parlement prend au sérieux la protection de ceux et celles qui assurent la sécurité au quotidien » a déclaré la présidente de la FSFP qui a précisé : « nous attendons cet appui également lors des discussions dans les 2 chambres du Parlement ».
2017
Lucerne, le 2 novembre 2017
FSFP – Hier, à Hauterive NE, un policier a été délibérément renversé par un scootériste et a dû être conduit à l'hôpital avec des blessures à la jambe. Une procédure a été engagée contre le fautif qui circulait sans être au bénéfice d’un permis de conduire et sur un scooter volé. « Cet acte est totalement inacceptable et doit être puni avec la plus grande sévérité », demande Johanna Bundi Ryser, présidente de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP, qui souhaite un prompt rétablissement au collègue blessé.
Les faits : hier, une patrouille de la police neuchâteloise a dû fermer une rue à Hauterive à la suite d’une fuite d'eau. Un scootériste a ignoré cet ordre et a accéléré pour forcer le passage. Un policier a tenté de l’arrêter mais il a été renversé et blessé aux jambes. Le conducteur était sans permis de conduire et avec un scooter volé. Il a pu être interpellé sur place. Le policier a dû être emmené à l'hôpital en ambulance. Il est en arrêt de travail. « Cet incident montre une fois de plus que les sanctions en vigueur ne sont pas suffisamment dissuasives », affirme la présidente de la FSFP, en exigeant : « il est grand temps que l’on accélère la procédure et que les propositions présentées au Parlement soient enfin traitées. »
Il y a déjà un an, plusieurs initiatives parlementaires et cantonales ont été déposées pour améliorer la protection des policiers. La FSFP voit une grande chance de réussite, avec un soutien politique unanime, à propos des deux initiatives parlementaires des conseillers nationaux Marco Romano (PDC) et Bernhard Guhl (PBD). Les 2 textes demandent en termes identiques une peine d'emprisonnement minimale de trois jours lors de violence contre les policiers et les fonctionnaires. De plus, les tribunaux devraient avoir la possibilité de doubler la peine en cas de récidive qualifiée. « Le temps passe et ces initiatives doivent être traitées rapidement maintenant, » exhorte Johanna Bundi Ryser.
Lucerne, 24 août 2017
FSFP – Hier, 4 policiers ont été blessés par jets de pierres à Bâle, lors d’un rassemblement non autorisé, et l’un d’entre eux a même dû être soigné à l’hôpital. « Encore une fois, les limites ont été clairement dépassées », explique Johanna Bundi Ryser, présidente de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP. Elle exige une réaction rapide de la part du monde politique : « L'année dernière, plusieurs initiatives visant à aggraver les peines en cas de violence et de menaces contre les autorités et les fonctionnaires ont été déposées. Elles doivent être traitées en priorité et indépendamment d’un ordre du jour à fixer ! »
Comme il y a quelque temps à Berne, la manifestation s’est déclenchée suite à une procédure d’expulsion d’une maison. A Bâle, environ 200 personnes se sont rassemblées dans la soirée et ont défilé, sans autorisation, dans la ville. Sur leur chemin, les émeutiers ont tiré des pétards et ont allumé des feux d’artifice et d’autres engins pyrotechniques. Face à la police, ils ont érigé un barrage routier et ont lancé des cailloux, des pétards et d’autres objets incendiaires contre les forces de l’ordre. En plus de policiers blessés, il faut compter aussi avec d’importants dégâts matériels. 7 personnes ont été interpellées. Elles ont fait l’objet d’un contrôle d’identité avant d’être relâchées, sans suite. « Les auteurs ont pu quitter les lieux sans difficulté alors que pour un de nos collègues, c’est le chemin de l’hôpital qu’il a dû prendre » souligne la présidente de la FSFP.
Ces dernières semaines, il y a eu plusieurs attaques, dont certaines très violentes, contre les forces de l’ordre. C’est ainsi que plusieurs policiers ont été attaqués et blessés lors d’arrestations à Zurich. « Cela ne peut tout simplement pas être accepté. Celui qui ne réagit pas maintenant se solidarise avec les auteurs » explique Johanna Bundi Ryser qui poursuit : « si des gens trouvent normal que les agents de police soient blessés, alors nous devons réagir fortement ». La FSFP voit une grande chance de réussite, avec un soutien politique unanime, à propos des deux initiatives parlementaires des conseillers nationaux Marco Romano (PDC) et Bernhard Guhl (PBD). Les 2 textes demandent en termes identiques une peine d'emprisonnement minimale de trois jours lors de violence contre les fonctionnaires. De plus, les tribunaux devraient avoir la possibilité de doubler la peine en cas de récidive qualifiée. « Le temps passe et ces initiatives doivent être traitées rapidement maintenant, » exhorte Johanna Bundi Ryser.
Lucerne, le 7 juin 2017
FSFP – Ces derniers temps, des policières et policiers, des pilotes, des conducteurs de tram et des collaborateurs des services d’urgence ont été régulièrement blessés par des attaques au laser. La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP a toujours exigé que la possession, et non pas seulement l’acquisition, de pointeurs laser soient interdites en Suisse. Après le Conseil des États en mars dernier, le Conseil national a adopté aujourd’hui la Loi fédérale sur la protection contre les dangers liés au rayonnement non ionisant et au son. « Nous sommes très heureux et soulagés d’apprendre que la détention de ces armes va enfin être interdite », déclare la présidente de la FSFP Johanna Bundi Ryser.
L’exposition à ces rayons laser peut avoir des conséquences dramatiques pour les yeux des personnes visées. La rétine peut en effet mettre plusieurs années à se régénérer. Les dommages sont mêmes parfois irréversibles et il est même possible d’en devenir aveugle. « Pour nous, il s’agit bien d’armes », déclare Johanna Bundi Ryser, qui affirme : « Les attaques au laser ont massivement augmentées, au même titre que la violence globale contre la police. Ceci est inacceptable, car des policières et policiers blessés ne peuvent plus assurer la sécurité de nos concitoyens. » C’est la raison pour laquelle la FSFP remercie tous les Conseillers nationaux et Conseillers aux États pour leur décision claire en faveur de la protection des policières et policiers suisses.
Lucerne, le 27 février 2017
FSFP – Le Le week-end dernier, une véritable vague de violence a déferlé sur les policiers partout en Suisse. Dans les environs de la Reitschule de Berne, il y a eu de violents combats de rue et dix policiers ont été blessés. A Bâle et à Monthey (VS) également, des agents de police ont été attaqués. A Monthey en particulier, un policier de proximité a dû être amené d’urgence à l’hôpital en raison de graves blessures. « Ce fut un week-end noir pour les agents de police » annonce Johanna Bundi Ryser, président de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP. Elle ajoute : « on ne peut simplement pas tolérer cela. Celui qui ne réagit pas maintenant devient complice des auteurs ! »
Outre les émeutes autour de la Reitschule de Berne, il y a également eu dans d'autres parties de la Suisse des excès inacceptables de violence contre les agents de police. Dans la nuit de dimanche, la police cantonale de Bâle a dû intervenir en ville lors de plusieurs confrontations violentes. Une policière et un policier ont été blessés. A Monthey (VS), lors du Carnaval, un quinzaine de personnes ont attaqué les forces de l’ordre. Un agent de police a été blessé par des éclats de verre au visage et a dû passer la nuit à l'hôpital. Heureusement, il est maintenant hors de danger. « Nous souhaitons à tous les policiers blessés un prompt rétablissement », a déclaré la présidente de la FSFP Johanna Bundi Ryser qui souligne : « Ces attaques le démontrent clairement : les sanctions actuellement en vigueur ne dissuadent en rien les auteurs. Il est grand temps d’adopter une ligne plus sévère. »
Les politiciens veulent et doivent agir
Ces derniers mois, un certain nombre d'initiatives politiques ont été soumises en vue de punir la violence et les menaces contre les autorités et les fonctionnaires plus sévèrement. Ce que la FSFP exigeait déjà en 2009 par une pétition semble maintenant enfin être arrivé dans les mains des politiciens.
« Maintenant on va voir si le monde politique était sérieux ou s’il s’agissait juste de poudre aux yeux » dit la présidente de la FSFP en ce qui concerne les interventions de plusieurs politiciens qui, publiquement, ont condamné les incidents de Berne de ces derniers jours. La FSFP voit une grande chance de réussite pour deux initiatives parlementaires des conseils nationaux Marco Romano (PDC) et Bernhard Guhl (PBD). Les initiatives libellées à l’identique demandent une peine de 3 jours de détention au moins contre les responsables. En outre, les tribunaux devraient avoir la possibilité de doubler la sanction maximale pour cas de récidive. « Nous sommes convaincus que ces aggravations sont sensées et trouveront l’appui d’une majorité », affirme Johanna Bundi Ryser qui précise : « Or, ces motions doivent être immédiatement mises à l’ordre et traitées à la suite. »
Lucerne, le 23 février 2017
FSFP – Le 22 février, la police cantonale de Berne a dû évacuer un bâtiment squatté. Les policiers ont été délibérément visés par des lancers d’objets divers et de feux d’artifice. 5 policiers ont été blessés et ont dû voir un médecin. Dans deux cas, il y a suspicion de traumatisme de l’ouïe. « La brutalité avec laquelle les squatters ont attaqué les policiers est absolument inacceptable » dit Johanna Bundi Ryser, présidente de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP. Et de renchérir : « Il semble que les squatters ont minutieusement préparé leurs attaques. Dès lors, ils doivent être punis en conséquence ! »
Et si cela ne suffisait pas encore, à Berne, dans la soirée du même jour, environ 300 personnes pour la plupart masquées, parties de la Reitschule en direction de la Länggassstrasse ont commis des dégâts matériels importants.
Si les politiciens veulent agir, c’est maintenant !
La présidente de la FSFP est convaincue que ces graves incidents encourageront le monde politique à suivre la voie tracée. En effet, début septembre 2016, le parlement cantonal bernois a chargé son Conseil d’Etat de présenter une initiative cantonale au gouvernement fédéral pour punir plus sévèrement la violence et les menaces contre les autorités et les fonctionnaires. En décembre dernier, il y a encore eu deux initiatives parlementaires des conseillers nationaux Marco Romano (PDC) et Bernhard Guhl (PBD) qui exigent des peines minimales claires. « Après les dernières attaques, on peut dire que ceux qui s’opposent à ce renforcement ferment les yeux face à un grave problème » souligne Johanna Bundi Ryser. Elle précise encore : « les agents de police blessés ne peuvent plus assurer la sécurité, la mission se reporte sur leurs collègues, voire ne peut plus être assurée. »
Lucerne, le 19 janvier 2017
FSFP – La semaine dernière, 300 policières et policiers se sont rendus à Genève. Ils étaient appelés à soutenir leurs collègues genevois à l'occasion de la visite du président chinois et des négociations sur Chypre. «Les conditions de vie qu'ils ont connues à cette occasion ont été tout simplement inacceptables», affirme Johanna Bundi Ryser, présidente de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP, qui demande également: «Il faut enfin que des standards minimaux unifiés soient définis pour ces engagements, en ce qui concerne le logement, la nourriture et les temps de repos indispensables, comme c'est le cas en Allemagne et en France!»
Pour des événements importants prévisibles, les corps de police demandent aux autres cantons de leur apporter le soutien de policières et de policiers supplémentaires. C'était le cas la semaine dernière à Genève, où 300 fonctionnaires de police additionnels ont été appelés en renfort pour la visite d'État du président chinois et les négociations sur Chypre. Ils ont été logés dans des abris de protection civile dépourvus de chauffage et d'eau chaude, et sans aucune protection de leur sphère privée. En outre, une centaine d'entre eux environ ont été victimes d'une intoxication alimentaire.
Les engagements intercantonaux de ce type sont régis par l'accord IKAPOL, qui en règle les compétences, l'organisation et l'indemnisation. Il y manque toutefois des standards minimaux relatifs aux conditions d'hébergement et autres aspects sociaux. «Nous avons demandé en 2010 déjà que ces points importants soient traités», déclare la présidente Johanna Bundi Ryser, qui insiste: «Cet incident de Genève devrait maintenant susciter la réflexion des commandants de police.»
En 2008, après le Championnat d'Europe de football, un groupe de travail de la FSFP a établi une liste concrète des exigences minimales applicables à ces engagements. Les policières et policiers y demandaient que la distance maximale aux sites d'engagement ne dépasse pas 30 minutes environ, que le logement en dortoirs dans des abris de protection civile souterrains soit évité au profit de chambres fermées avec des lits de qualité dotés de draps, oreillers et duvets. «Ces standards minimaux permettraient aux policières et policiers de se reposer correctement avant de reprendre leur service», explique Johanna Bundi Ryser, en ajoutant: «Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons accomplir notre tâche principale et veiller à la sécurité.»
Pour éviter que des incidents tels que celui de Genève ne se reproduisent, la FSFP abordera à nouveau cette question avec les commandants de police. «Ce que nos collègues d'Allemagne et de France ont obtenu doit être possible en Suisse également», affirme la présidente de la FSFP avec conviction. Dans ces deux pays, les organes directeurs de la police ont introduit les standards minimaux correspondants, en accord avec les syndicats concernés.
Lucerne, le 11 janvier 2017
FSFP – La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP a pris acte avec déception de la décision de la Conférence des directrices et directeurs des départements cantonaux de justice et police (CCDJP), qui déclare ne pas pouvoir introduire le Concordat sur les prestations de sécurité effectuées par des personnes privées (CPSP). «Il est regrettable qu'après une si longue période, les entreprises de sécurité privées ne puissent toujours pas s'appuyer sur une réglementation unifiée», déplore Max Hofmann, Secrétaire général de la FSFP, qui insiste: «Il faut maintenant absolument introduire une telle réglementation au niveau fédéral.»
Comme l'Association des entreprises suisses de services de sécurité (VSSU), la FSFP soutient depuis des années l'introduction d'une réglementation nationale unique, susceptible d'apporter de la clarté et de simplifier le travail des entreprises concernées. «Nous admettons naturellement les conceptions fédéralistes et les compétences des cantons dans le domaine de la sécurité intérieure. Mais il devrait être possible d'imposer au secteur sensible de la sécurité privée les meilleures conditions possibles pour le bien de tous ses acteurs», affirme Max Hofmann.
La motion Seiler Graf doit déboucher sur une solution fédérale
«La Confédération doit maintenant enfin traiter ce problème», affirme Max Hofmann, qui ajoute: «Il faut que la Confédération adopte immédiatement la motion de la Conseillère nationale PS Priska Seiler Graf et initie les actions nécessaires à sa mise en œuvre.» La co-vice-présidente de l'Intergroupe parlementaire Police et sécurité connaît bien ce dossier. En qualité de responsable de la sécurité de la Ville de Kloten, Priska Seiler Graf l’a clairement défini dans sa motion: la fourniture de prestations de sécurité par des personnes privées doit enfin être réglementée sur le plan fédéral. «Pour que les choses deviennent définitivement claires, chacun doit désormais percevoir cette motion comme une véritable chance de solution et participer à sa mise en œuvre», déclare Max Hofmann avec conviction, en précisant encore : «Cela fait trop longtemps que la zone grise qui caractérise ce domaine est néfaste pour la sécurité.»
Archiv
17.08.2016: La FSFP requiert une réglementation uniforme pour les entreprises privées de sécurité
07.08.2016: La FSFP exige une meilleure protection contre les attaques au laser
25.06.2016: La FSFP exige une meilleure protection contre les attaques au laser
09.06.2016: Johanna Bundi Ryser est la nouvelle présidente de la FSFP
30.05.2016: Quatre policiers blessés avant la finale de la coupe de Suisse !
15.04.2016: A nouveau plusieurs policiers blessés
13.05.2016: 3 Polizisten bei Personenkontrolle verletzt
12.04.2016: La population peut donner un signal
23.03.2016: Pétition en ligne pour un durcissement de l'art. 285 CPS
06.03.2016: 11 policiers blessés lors d’une attaque au moyen d’engins incendiaires !
25.01.2016: Fête, manifestation ou contrôle – de nouveau des policiers blessés !
30.09.2015: « Les attaques deviennent de plus en plus violentes et dangereuses ! »
24.06.2015: 14ème Forum «Sécurité intérieure»®: «Sécurité intérieure 2.0 : les réseaux sociaux et la criminalité»
06.03.2015: Les sanctions doivent prendre valeur de dissuasion !
21.02.2015: Poste de police saccagé et policier blessé
13.12.2014: Haine aveugle et destructrice: 7 policiers blessés
23.10.2014: La FSFP soutient le dépôt du postulat
29.09.2014: Barricades en feu: quatre policiers blessés!
18.08.2014: Cinq policiers blessés après un match de foot!
26.07.2014: Policier blessé lors d'un contrôle routier
08.07.2014: Il s'agit d'être clairvoyants et d'élargir notre vision!
26.06.2014: Les policières et policiers suisses votent une résolution / Resolution
26.06.2014: «Le fédéralisme affaiblit-il la sécurité?»
23.05.2014: Les policières s'engagent durant leur temps libre pour les personnes atteintes d'un handicap mental
24.03.2014: Statistique policière de la criminalité 2013
16.12.2013: Trois policiers blessés devant la Reitschule à Berne
15.11.2013: 13ème Forum «Sécurité intérieure»®: «Schengen, cinq ans après: y a-t-il plus de sécurité en Suisse?»
27.09.2013: Deux policiers agressés lors du derby tessinois de hockey
20.08.2013: La FSFP salue la prise de position du PDC
12.08.2013: La FSFP juge sévèrement les attaques contre les policiers avec des pointeurs laser
22.06.2013: Policiers attaqués sciemment par des agresseurs masqués
14.06.2013: La FSFP soutient le dépôt du postulat «Sécurité juridique en cas d’avis de recherche sur Internet»
12.06.2013: La FSFP salue la décision du Gouvernement Genevois
14.03.2013: La FSFP salue la décision du Conseil des Etats
22.02.2013: Deux policiers blessés au couteau par un suspect!
19.02.2013: Trente participants au carnaval agressent trois policiers!
04.02.2013: Deux policiers blessés pendant le carnaval!
09.11.2012: Les effectifs de police doivent être augmentés massivement
06.11.2012: Un policier victime de jets de pierres!
26.10.2012: La FSFP salue la prise de position du PLR
18.08.2012: Deux policiers blessés par des invités à la fête!
21./22.06.2012: Articles sur l'AD des 21/22.06.2012 à Lugano et la revue de presse
18.05.2012: Policier blessé lors d'un contrôle de circulation!
27.03.2012: Prise de position sur les statistiques criminelles de la police pour 2011
11.03.2012: Initiative « 6 semaines de vacances pour tous » - La FSFP est déçue des résultats de la votation
13.01.2012: Initiative « 6 semaines de vacances pour tous » - FSFP soutient l’initiative
24.11.2011: Même pour la police, la violence n'est pas un risque du métier
04.11.2011: FSFP 12e Forum «Sécurité intérieure»® - La sécurité intérieure, pomme de discorde de la politique
23.09.2011: La FSFP constitue un group de travail - Echange d'idees sur la sécurité
25.08.2011: Le Grand Conseil vaudois demande un durcissement des peines
24.05.2011: Policier abattu lors d'une expulsion - « Quand réagira-t-on enfin? »
15.04.2011: Appel au refus de traitement!
07.02.2011: Prise de position sur les badges nominatifs imposés aux policiers municipaux de Zurich
11.08.2010: Prise de position sur le jugement du Tribunal de district de Zurich
02.08.2010: « La décriminalisation des drogues est totalement insensée »
18.06.2010: Initiative «6 semaines de vacances pour tous» - La FSFP est déçue du message du Conseil fédéral.
14.06.2010: Policier grièvement blessé lors d'une manifestation à Fribourg - «Faut-il attendre qu'un policier soit tué?»
12.06.2010: Articles sur l'AD des 10/11.06.2010 à Lucerne et la revue de presse
11.06.2010: Polizist bei Verhaftung mit Messer schwer verletzt!
12.03.2010: Nouveau groupe parlementaire créé pour les questions de police et de sécurité
12.03.2010: Pour la Fédération Suisse des Fonctionnaires de police, la décision du Conseil national est incompréhensible
09.03.2010: De nouveau des policiers agressés durant leur service
10.02.2010: La FSFP exige une répression sévère en cas de violence contre la police
22.01.2010: Ça suffit maintenant! La FSFP revendique: «Augmentez enfin le personnel des corps de police!»
11.12.2009: Polizeibeamtenverband zeigt den Eidgenössischen Räten die Rote Karte
04.12.2009: Polizeibeamtenverband ist enttäuscht über die Haltung des Ständerats
10.11.2009: Der Nationalrat hat gute Arbeit geleistet
06.11.2009: Medienmitteilung Forum "Innere Sicherheit"® 2009
03.11.2009: Petition STOPP DER GEWALT GEGEN DIE POLIZEI / Polizeibeamte fordern politische Diskussion
Beilagen: Medienkonferenz; Referenten; Speak VP Buttauer; Speak GS Hofmann; Petition; Statistik
27.10.2009: Vorschau 11. Forum "Innere Sicherheit"®: Gewalt gegen die Polizei = Gewalt gegen den Staat
09.09.2009: Der Polizeibeamtenverband sagt: "Genug der Gewalt gegen die Polizei!"
13.08.2009: Polizeibeamtenverband fordert Antworten zum Fall Zofingen
31.07.2009: Verfahrenseinstellung gegen Securitas enttäuscht Polizeibeamtenverband
08.06.2009: VSPB begrüsst Vorstoss zur Kontrolle privater Sicherheitsanbieter
27.04.2009: Milde Urteile sind ein Schlag ins Gesicht der Polizei
20.03.2009: Grosse Genugtuung über die Rückweisung der Bahnreform 2 durch den Nationalrat
28.01.2009: Der VSPB ist gegen die Eingliederung der Nachrichtendienste ins VBS
11.11.2008: Lehrerschaft und Polizei sagen ja zum Betäubungsmittelgesetz
31.10.2008: VSPB-Forum Innere Sicherheit: Experten äussern sich zur urbanen Gewalt
22.09.2008: Privatisierung der Bahnpolizei / Bestürzung nach dem Entscheid des Ständerats
12.09.2008: "Polizeiarbeit ist und bleibt service public" / Resolution